Yéshoua Au nom du Fils

‘Le désert me broie le coeur, je ne sais pas si j’en reviendrai…’

On a toujours parlé et écrit au nom de Jésus.
Pour la première fois, il prend la parole et raconte à la première personne son
histoire d’homme, sa spiritualité, ses doutes au coeur de la Judée sous domination
romaine.
De la conception à la crucifixion, ce roman revisite avec une inspiration étonnante
les événements relatés dans les Evangiles.
Il offre aussi une évocation intime, une appréciation historique des 35 premières
années de la vie de Yéshoua, dans une langue poétique inspirée de l’araméen et
des écrits bibliques.
C’est l’évangile de Jésus-Christ selon Yéshoua qui donne un relief nouveau au message de Jésus et offre
une vision très surprenante des épisodes et des miracles de son ministère.

Chloé Dubreuil se définit comme une ‘spiritualiste athée’.
Yéshoua – Au nom du Fils, son premier roman historique, est le fruit de trois années de travail et de recherches.
En librairie depuis le 20 avril 2012

PRESSE
Points de vue n° 3332
« Jésus par lui-même
C’est un roman inattendu, nourri des textes bibliques, d’hypothèses historiques échafaudées autour de la vie du Christ. Sous la plume de Chloé Dubreuil, Jésus, ou plutôt Yéshoua, livre ses mémoires, un évangile à la première personne. A travers la romancière, c’est Yéshoua qui se révèle entier au lecteur, un Christ très humain et cependant hanté par le Père. Le parti pris de ce « Jésus par lui-même » a beau être audacieux, Chloé Dubreuil n’est pas la première à l’adopter. Mais la particularité de Yéshoua est de conjuguer avec naturel le simple et le sacré, un sacré d’ascèse, tellurique, un sacré du grain et du sarment, de désert et de sel, d’eau vive et de mer Morte. Le mystère demeure, à chaque page, à chaque souffle, évident, que ne parvient pas à entamer le quotidien d’un fils de charpentier. »

Les agents litteraires :
« Chloé Dubreuil s’attaque ici à un mythe, à un personnage pour lequel du sang a coulé (et de l’encre également). Prendre Jésus pour personnage principal de son roman, voilà qui est particulièrement osé mais aussi original. Et je dois dire que l’idée m’a intéressée d’entrée de jeu. Et lorsqu’on en entame la lecture, on ne lâche plus le texte. Un véritable petit bijou et je ne mâche pas mes mots. On ne s’ennuie pas une seule seconde en lisant le récit que nous fait le personnage de sa vie, de ses actes, de ses doutes…
Yéshoua ne nous apparaît plus comme une entité, il devient un homme à part entière avec ses ressentis, ses émotions. Et là, je dis bravo ! Car que l’on soit athée (comme moi, bien que m’intéressant à tout ce qui touche à la religion, patrimoine culturel), croyant ou autre, ce livre ne peut qu’intéresser et toucher la corde sensible de chacun d’entre nous.
Et quel style ! Une écriture très fine, poétique, au service de l’histoire. On sent que Chloé Dubreuil maîtrise son sujet à la perfection et que ses trois années de recherches n’ont pas été vaines. Et, pour aller plus loin, elle nous permet également d’en savoir plus sur cette Judée et sur cette époque qui peut nous paraître si lointaine et si proche à la fois.
Je le répète, une fois ouvert, ne comptez pas refermer ce livre de sitôt. Je ne connaissais pas cet auteur mais je vais à présent la suivre et lire ses autres ouvrages. »

Extrait :
« Dans la cabane, la nuit est bruissante. Des chauves-souris frôlent le toit fait de rameaux de pins et d’oliviers, de myrtes et de palmiers. Judas demeure en son silence, le visage levé vers l’aperçu d’un ciel sombre. La tradition impose que les branchages des tentes soient composés de telle façon qu’ils laissent passer aussi bien la clarté des étoiles que la lueur du soleil, ce nécessaire équilibre divin. Judas a les yeux fixés tout là-haut, vers le glacis bleu nuit, dépouillé de ses luminaires. Son être mémorise mes paroles. Son corps semble sans mouvement. Et puis sa voix s’épanouit enfin dans la douceur de l’air.
– Tes choix feront de toi davantage qu’un homme, Yéshoua, l’égal de notre Seigneur. Je t’aiderai à octroyer à ta mort le sens de l’oracle car avant de te connaître, le vide de ma mémoire me donnait le vertige et tu l’as comblé. Mais accorde-moi ensuite le droit de te suivre dans ta plénitude.
À Jérusalem, la plus grande de nos solennités illumine le Temple. En ce lieu, en cette nuit, les lueurs de mon sanctuaire s’éteignent peu à peu. Judas… Qu’a-t-il en tête ? Que veut-il me signifier ? Il n’aura pas à sacrifier sa vie d’homme pour moi. Il devra au contraire témoigner pour mon Père, transmettre son message comme le fera l’ensemble de mes envoyés
– L’un de nous devra te mener à ta mort. Mais tu le sais déjà, maître.
Me mener à ma mort… Est-ce pour cela que j’ai choisi de me confier à lui en premier ? Il est des dévouements qui rongent l’être et le dévorent. »

Roman historique :
« Avec Yeshoua, au nom du fils, l’auteur Chloé Dubreuil essaie de concilier tradition religieuse et Histoire. Comment Jésus nous raconterait son chemin de vie s’il pouvait se confier à un lecteur à la première personne ?
L’histoire de Yeshoua, au nom du fils
Jésus est certainement le personnage historique sur lequel on a le plus écrit et parlé, et certainement celui à qui on a attribué le plus de paroles et de messages. Yeshoua, ici, prend la parole pour raconter son existence, ses quelques trente-cinq printemps de vie qui ont bouleversé toutes les civilisations mondiales. Il aborde avec poésie et philosophie son enfance, les évènements marquants que nous ont relaté les apôtres, de l’enseignement du Temple aux noces de Cana, de la traversée du désert à la crucifixion et la passion.
Pourquoi faut-il le lire ?
« Le désert me broie le cœur, je ne sais pas si j’en reviendrai… »
Cette phrase, peut-être, pourrait résumer l’esprit du livre. On y découvre un homme de foi, habité par son message et construisant sur ses doutes la force poursuivre son chemin de vérité. La dimension, nouvelle, offre une vision surprenant des épisodes de son ministère et des miracles qui s’y rattachent.
Yeshoua, au nom du fils, forcément polémique, ne séduira peut-être pas les croyants en quête d’une certaine orthodoxie. Mais, reposant sur des recherches solides, qui ont duré trois ans, il offre un regard neuf et profond sur la genèse de cette grande religion dont plusieurs milliards de personnes se revendiquent encore, en 2012. »